Provence 2012: 24 juillet soirée, Cucugnan, 25 juillet a.m. Château de Quéribus

24 juillet en soirée à Cucugnan, 25 juillet Château de Quéribus

Souper à l’Auberge de Cucugnan. Hier soir, Johanne et moi sommes parties à pied pour souper au village. Dans ce petit village de 100 habitants où l'on ne vit que de tourisme et de viticulture, il y a 3 restaurants et nous avons choisi celui-là, situé en haut de la côte. Comme il n’était que 18 heures (notre estomac criait famine déjà), on a commandé un demi de rosé et la serveuse a eu la gentillesse de nous offrir une assiette d’olives vertes de la région pour « nous faire attendre » jusqu’à 19 heures. Mais quelles olives!!!! On pense vraiment que c'est ça que devrait goûter une olive verte!!! Notre hôte, dont la famille a été propriétaire de cette auberge pendant de nombreuses années, a tout à coup fait irruption. Il s’est tiré une chaise, plus dans la rue que sur le trottoir, auquel se sont joints son frère et sa belle-sœur, eux carrément dans la rue et on a jasé avec eux un moment. Les employés du restaurant s’attablaient pour manger avant de prendre leur service. Excellent souper doublé d’un autre demi de rosé sur leur petite terrasse qui s’est remplie en 15 minutes à 19 h 30. Vers 21 h 30, nous sommes redescendues (Monique disait débouler la côte) et elle a fait un tour dans la piscine avant le dodo.

Table de l'auberge de Cucugnan

Gîte L'amandière

Et sa piscine

Château de Quéribus

Un peu d’histoire : «Un dé posé sur un doigt », telle est l’expression consacrée pour désigner Quéribus qui, perché à 729 mètres d’altitude sur son piton rocheux, domine les Corbières et la plaine du Roussillon.

Cette forteresse la plus avancée sur la frontière entre la France et l’Aragon fut l’un des plus grands châteaux cathares, et celui qui résista le plus longtemps aux croisés. Tenu par Chabert de Barbera, il ne se rendit qu’en 1256, et abrita les derniers diacres cathares après la chute de Montségur. (Éric Le Nabour, p. 101)

Nos commentaires :

Une autre montée aujourd’hui pour ce château : moins pire que celle d’hier, mais essoufflante, quand même. Mieux conservé (ou restauré) que Peyrepertuse et plus intéressant à visiter. Munies d’audioguides, ça nous aura pris 2 heures pour en faire le tour.

La surprise du matin : la rencontre d’un groupe de Québécois qui visitait la région, mais surtout 3 enseignantes de la Commission scolaire où travaille Johanne. Ça été une suite de HO! Et de HA!!! Et de petits bouts de conversation entre elles. Retour au gîte pour une baignade bien appréciée…