Thèmes hors-série / La Provence et le
Languedoc-Roussillon
La température
Que dire? Que ce soit en Provence ou dans le Languedoc,
l’évidence était là, tel que promis : Ciel bleu, bleu, bleu, mais aussi
chaud, chaud, très chaud, mais sec, ce qui rend l’air un peu plus supportable.
Pour éviter les grandes chaleurs pour nos visites, on partait tôt et on
revenait après le dîner se plonger dans la piscine pour se rafraîchir et faire
la sieste et lire à l’ombre, car à 36-38C, en ville, ça devient vite
insupportable.
On a fait des
jeux de ouvre-ferme les volets tout notre séjour et on en comprend maintenant
l’utilité.
Événement
rare : le 27 juillet, vers 19 h, il y aura eu notre seule et unique averse
de 10 minutes; 22 jours sans pluie, pas une goutte!!! Ici, la pluie reprendra
vers la mi-août.
Jeu de boules (la pétanque) Bizarrement, pas de
« pétanqueux » à l’horizon. On pensait en voir sur les places de
villages, ici et là, au cours du voyage, mais non. Faut croire qu’on n’était
pas là à la bonne heure… ou que la température était trop chaude, ou on ne sait
quoi d’autre… Françoise nous a confirmé que nous visions juste :
« Ils sont pas fous quand même; ils attendent la fraîcheur »…
Découvertes culinaires On l’a déjà dit dans notre blogue et on
le répète, c’est le pays des olives : une grande découverte pour nous. Nos
préférées : basilic et ail et celles au pistou achetées dans les marchés
en plein air dans le coin de Le Thor et les natures mangées à Cucugnan.
Françoise nous a
fait découvrir l’aïoli, la soupe au pistou (celle de la Fête au village et la
sienne), les tapenades aux olives vertes et noires, l’anchoïade, la brandade de
morue … Chez elle, nous n’en avions pas parlé, mais elle a un four à pizza à
l’extérieur et une plancha (prononcer plannecha). On a pu déguster des pizzas
maison cuites dans son four et des crevettes et calmars (hummm) cuites sur la
planxa.
Produits locaux (juillet) Tout au long de notre séjour, on a pu
voir les produits frais arrivés sur les étalages. Une heureuse surprise de tous
les fruits produits et récoltés ici : fin de la saison des cerises et des
fraises à notre arrivée. Ensuite, les melons, les figues, les abricots, et,
récemment, en abondance, différentes variétés de pêches et de nectarines; du
vraiment frais et à point à la cueillette, donc, savoureux et goûteux, vous
comprendrez. Tout cela a eu de quoi équilibrer notre excellent régime pain,
fromage, vin.
Quant aux
légumes, c’est très semblable au Québec à ce moment-ci de l’année.
Le
fromage : de multiples variétés de chèvre, de brebis, de vache, pâtes
molles, fraîches, fermes… On vous assure qu’on a essayé tout ce qu’on a pu, et
qu’on s’en est délectées. Et enfin, les saucissons de toutes sortes… que
Monique apprécie particulièrement.
Les vins
Là aussi, on en a
profité : consommation régulière de rouge, de blanc et de rosé. Un demi de
rosé au dîner, c’est coutumier. Encore un peu de rosé à l’apéro… et on termine
le souper avec les fromages et le rouge.
« À Rome, on fait comme les Romains… » On a pensé qu’on devait
faire comme les Provençaux… Une belle découverte : un cépage que l’on ne
connaissait pas, ni l’une, ni l’autre : le viognier, cépage blanc. Johanne
et moi, nous le qualifierions de… humm… très bon.
On aurait pu
passer le mois à visiter juste des caves tant il y en a… Comme ce n’était pas
notre objectif premier, on a quand même découvert de petits producteurs avec
d’excellents produits à petits prix (6-8$) et d’autres à des prix moyens
(13-16$). Pour les grands vins, c’est Françoise qui a ouvert sa cave et en a
partagé d’excellents avec nous. Françoise nous a emmenées chez Monsieur Paul à
la Ferme Saint-Pierre : de très très bons produits à prix modérés. Avons
acheté du rosé et du rouge.
Les routes et la conduite automobile Très différent de chez nous. Vitesse permise
sur les autoroutes à 3 voies : 130 km/h et si vous êtes dans la voie de
droite, la voie des tortues, et que vous roulez à 120 km, vous vous faites
doubler facilement et en grande vitesse. On a évalué que ça roule à environ 150
km/h. Les Français ont une conduite nerveuse et sportive et ils conduisent de
la même façon partout : grandes ou petites routes. La seule différence,
c’est qu’ils roulent moins vite sur les petites routes, mais ils vous collent
aux fesses et dépassent à peu près n’importe où… On se demande parfois d’où ils
arrivent quand ils reprennent leur place devant vous.
Que dire des
motos, maintenant? De vrais dangers publics : ils roulent, et très vite,
dans l’espace restreint entre les automobiles. Que ce soit à gauche ou à
droite, ils passent, en ville comme sur les autoroutes. On ne les voit jamais
venir et la première chose que l’on sait, c’est qu’il y en a un devant vous et
qu’il se prépare à passer encore entre 2 autos.
La gentillesse des gens Partout
où l’on est passées, on a reçu un accueil chaleureux et un très bon service.
Les gens sont courtois et serviables; parfois, ils ne font pas encore la
différence entre Canadien et Québécois; on le leur a gentiment expliqué. Nous avons fait quelques rencontres merveilleuses dans plusieurs villes au cours de notre séjour. Les Français sont vraiment heureux de venir à notre rencontre... et nous leur avons rendu la pareille!!!
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