7 juillet 2012,
Le Thor
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Histoire : La petite ville
du Thor, dont les origines remontent sans doute au haut moyen
âge, apparaît pour la première fois dans un texte en 1125, citée comme bourg.
Son église, Notre-Dame-du-Lac, véritable bijou, est baignée par la Sorgue
dans laquelle vient se refléter sa belle architecture romane. Édifiée à la
fin du XIIe siècle, elle a conservé son homogénéité. Sa voûte en croisées
d’ogives bombées témoigne de l’avancée des techniques de construction
romanes.
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Elle se distingue également par la richesse du
décor sculpté qui fait souvent appel au répertoire antique. Le portail sud,
particulièrement orné, suscite l’admiration des visiteurs.
Le vieux centre, dont la découverte mérite une promenade, était entouré de
remparts. Il n’en reste que quelques vestiges dont une porte, qui fut
remaniée en 1847 pour accueillir l’horloge municipale (le beffroi) ; à cette
fin, elle fut surmontée d’un très beau campanile en fer forgé. Le château
médiéval, qui remonte dans ses parties les plus anciennes au XIIe siècle, a
été très remanié et restauré jusqu’à des époques récentes.
À deux kilomètres du Thor, la colline de Thouzon,
occupée dès le néolithique, s’élève au-dessus de la plaine. Le sommet
présente les ruines d'un monastère fortifié, dit "château de
Thouzon", parmi lesquelles se dressent encore deux belles chapelles
romanes, Sainte-Marie et Saint-Pierre. Au pied de la colline, dans
l’affleurement calcaire néocomien, s’ouvre une grotte richement
concrétionnée, longue de 230 m : il s’agit de la seule cavité aménagée pour
le tourisme en Provence. Elle fut découverte en 1902 par des carriers occupés
à extraire la roche.
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Ce soir, c’est Fête au village
Pour la visite
de la vieille ville et de la colline de Thouzon, ça ira à un autre jour, car
pour ce soir, c’est Fête au village.
Françoise nous
avait demandé si ça nous intéressait d’aller à un souper-bénéfice au cœur du
village, sur la place de la Liberté, au profit d’un téléthon pour les maladies
à caractère génétique. On devait y manger une soupe au pistou… Nous avons
accepté tout de suite, nous disant qu’un petit bain de foule sur la place
publique nous ferait connaître un peu mieux comment les Thorois célèbrent.
Nous en avons eu
pour notre argent, et encore bien plus…
Sur la place de
la Liberté étaient installées chaises et tables. Commençons : d’abord,
accueil chaleureux des amis de Françoise avec des bises en partage… Tout le
monde est debout pour l’apéritif avec vin et pastis, petites bouchées et
tapenade. Ensuite, tout le monde s’assoit pour ce que nous pensions être le
seul plat du jour, soit la soupe au pistou…, mais, on nous a servi du melon,
ensuite la soupe, ensuite la salade et du fromage et du pain, le tout bien
arrosé de rouge et de rosé. Enfin, une glace et… un espresso. Il est maintenant
23 heures, ouf…
Jusque là, on se
bourrait la panse, mais vient le moment de dépenser quelques calories. Les
invités se sont déplacés lentement d’abord sur la grande piste de danse, pour
finalement s’y mettre avec entrain. On a donc dansé jusqu’à 1 heure du matin…
On comprend
mieux, maintenant, pourquoi les Provençaux ne font pas grand-chose au cours de
l’après-midi : c’est pour mieux manger en soirée, et ce, en bonne
compagnie…
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Notre tablée |
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Notre tablée |
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Janine et Monique
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Christiane
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