mardi 10 juillet 2012

10 juillet, de Flassan à Sault, aux Gorges de la Nesque


Mardi 10 juillet 2012: Flassan, Sault et gorges de la Nesque


Ce matin, Françoise nous amène chez son vigneron, M. Paul qui habite à Flassan. Et tant qu’à faire, nous continuerons vers Sault pour terminer notre sortie par la route des gorges de la Nesque. Nous ferons donc d’une pierre trois coups!

Tout au long de la route jusqu’aux portes des gorges de la Nesque, c’est le pays de la lavande ou plus précisément du lavandin. C’est plutôt cette variété qui est cultivée car elle est plus productive. De toute beauté! Et les odeurs mes amis!

Arrivés aux gorges de la Nesque, la végétation change du tout au tout. De champs de lavandins, nous passons à des paysages de roches sur lesquelles poussent de petits arbustes et des conifères. En nous arrêtant pour admirer le tout, nous avons aperçu, bien cachés dans les anfractuosités de la pierre, des bouquetins! Ils étaient là, à l’abri du soleil qui nous tape sur  la tête dès 11 h le matin. Vivement l’air climatisé de la voiture. Merci Françoise pour cette virée dans ce beau coin de Provence!





Champ de lavandin près de Villes-sur-Auzon

Gorges de la Nesque et mont Ventoux en arrière plan

Gorges de la Nesque

Route des Gorges de la Nesque

Distillerie de lavandin entre Sault et Monieux

Champ de lavandins près de Monieux


Distillerie de lavandins entre Sault et Monieux

Johanne, Monique, Françoise et Eloy à Sault

Champs de lavandins et cultures (Sault)


Vue sur la vallée depuis Sault

Vue sur la vallée depuis Sault



Village de Sault

Confiserie André Boyer à Sault

Vue sur la vallée à partir du belvédère de la Nesque


Plaque au belvédère de la Nesque sur la route de Sault

Vignoble sur la route de Sault


Champ de lavandins aux alentours de Flassan

Vignoble et mont Ventoux (Flassan)

Vignoble chez Paul (Flassan)

Vignoble sur la route menant à Flassan avec le mont Ventoux en arrière plan.

9 juillet 2012, La Fontaine de Vaucluse

Le lundi 9 juillet: Fontaine de Vaucluse

Levées tôt ce matin, nous allons visiter le village de Fontaine de Vaucluse. Selon notre Routard, c’était un incontournable. Il n’avait pas tort, quoi que…

C’est au pied de cette montagne que commence la Sorgue, cette rivière qui arrose la région.  Le village est sympathique et la montée vers la source est  d’une réelle beauté. La source comme telle, nous ne l’avons pas vue. À cette période de l’année, elle est bien calme tout au fond du gouffre. Mais les montagnes, la rivière et le musée des santons valaient le déplacement.


Au pied de la Fontaine de Vaucluse

Fontaine de Vaucluse

Fontaine de Vaucluse

Monique au pied de la Fontaine de Vaucluse

Soleil sur les montagnes de Fontaine de Vaucluse

Restaurant Chez Philip (1926), au pied de la Fontaine de Vaucluse

Roue à aubes dans le village de Fontaine de Vaucluse

Johanne sur la place du village de Fontaine de Vaucluse

Musée de santons à Fontaine de Vaucluse

Santons

Crèche de 39 santons réalisée dans une noix de Grenoble

D'autres santons

Santons réalisés par  Roger Jouve, maitre santonnier. 


Viaduc à la sortie de Fontaine de Vaucluse

lundi 9 juillet 2012

8 juillet, L'Isle-sur-la-Sorgue


8 juillet 2012, L’Isle-sur-la-Sorgue

Un peu d’histoire




L’Isle-sur-la-Sorgue, autrefois L’Isle en Venaissin, était à l’origine une cité de pêcheurs née des eaux de la rivière. « Insula » au moyen âge, il s’agissait d’une véritable île au milieu des marécages, peu à peu asséchés par le creusement de canaux. Ces nombreux canaux qui la ceinturent ou la parcourent ont permis de lui octroyer le surnom de « Venise comtadine».


Depuis une époque reculée, les eaux de la Sorgue, abondantes et régulières, ont fourni la force motrice nécessaire à l’artisanat et à l’industrie. Les roues à aubes avaient permis l’installation de moulins à blé dès le XIIe s., puis la création d’ateliers pour traiter la laine et la soie. Les quelques roues pittoresques qui subsistent aujourd’hui pour donner son cachet particulier à L’Isle, témoignent mal des soixante-deux qu’on dénombrait au XIXe s. et de l’intense activité qui régnait alors : tandis que la soie engendrait de nouvelles fortunes, L’Isle devenait le principal centre lainier du département.

La vieille ville, autrefois entourée de remparts, conserve le charme d’une cité que chaque époque marque de son empreinte. La tour d’Argent, près du chevet de l’église, fut édifiée par les comtes de Toulouse au XIIIe s. Non loin de là, dans les ruelles de ce qui fut un temps la principale ville du Comtat, on peut admirer de belles façades gothiques ou renaissance. La collégiale Notre-Dame-des-Anges, reconstruite, sauf le chœur, au milieu du XVIIe s., constitue un monument exceptionnel par la richesse de sa décoration intérieure : c’est un témoin majeur du baroque dans le Midi de la France. On ne saurait oublier quelques réalisations du XVIIIe s. par la famille d’architectes Brun : le grenier à blé qui accueille l’Office de Tourisme, l’hôpital avec son vestibule, sa chapelle, sa pharmacie et son jardin orné d’une splendide fontaine, et, entre autres hôtels particuliers, l’hôtel Donadeï de Campredon qui abrite la Maison René-Char.

La ville entretient la mémoire de l’ancienne juiverie dont les habitants, protégés du pape, participèrent activement à la prospérité de la cité.

L’Isle garde vivant le souvenir de ses pêcheurs qui, sur leurs bateaux à fond plat, les nego chin, partaient été comme hiver, armés de diverses manières, en quête d’écrevisses, de truites, d’ombres ou d’anguilles.

Mais L’Isle-sur-la-Sorgue c’est aussi la ville où le poète René Char naquit en 1907, où il passa toute sa jeunesse et où il vivra, plus tard, après avoir participé un temps au surréalisme, après avoir mené un combat exemplaire dans la Résistance. Entre 1928 et 1988, il publiera régulièrement des recueils, multipliant en parallèle ses interventions dans des revues littéraires ou artistiques, développant ses amitiés avec les grands artistes et écrivains contemporains. Son inspiration est imprégnée de sa terre nourricière : la Sorgue, le Ventoux et tous les lieux proches parcourus. Reconnu de son vivant comme l’un des plus grands poètes de son temps, René Char méritait qu’un lieu de mémoire lui fut consacré à L’Isle-sur-la-Sorgue : c’est à présent chose faite avec l’ouverture en été 2003 de la Maison René-Char.

Nos impressions :

Notre objectif en accompagnant Françoise et Eloy à l’Isle-sur-la-Sorgue, c’était de visiter le marché qui s’y tient les jeudi et dimanche pendant que nos hôtes allaient à la messe à la Collégiale Notre-Dame-des-Anges.

C’est l’été et vous comprendrez qu’il y avait foule devant tous ces étals : vêtements, olives, fleurs, pâtes de fruits, tissus, nappes, souliers, saucissons… un peu de tout quoi! Johanne a fait quelques beaux achats de poterie, petites, je vous le dis.

Nous avons donc rejoint Françoise et Eloy et avons pu, alors, visiter la Collégiale. On a terminé la matinée en déjeunant dans un petit bistro au bord de la Sorgue. Quant à la visite tant suggérée de la vieille ville, nous y sommes revenues le lendemain : une fois les étals enlevés, on a pu déambuler vraiment plus facilement dans les toutes petites rues et apprécier la cité.

Une des nombreuses roues à aube sur les bras de la Sorgue

Collégiale Notre-Dame-des-Anges

Pâtes de fruits (pour la nièce de Johanne)




Marché aux fleurs

Marché aux épices

7 juillet, C'est la fête au village


7 juillet 2012, Le Thor




Histoire : La petite ville du Thor, dont les origines remontent sans doute au haut moyen âge, apparaît pour la première fois dans un texte en 1125, citée comme bourg.
Son église, Notre-Dame-du-Lac, véritable bijou, est baignée par la Sorgue dans laquelle vient se refléter sa belle architecture romane. Édifiée à la fin du XIIe siècle, elle a conservé son homogénéité. Sa voûte en croisées d’ogives bombées témoigne de l’avancée des techniques de construction romanes.


Description : http://www.oti-delasorgue.fr/im_communes/thor4.jpgElle se distingue également par la richesse du décor sculpté qui fait souvent appel au répertoire antique. Le portail sud, particulièrement orné, suscite l’admiration des visiteurs.

Le vieux centre, dont la découverte mérite une promenade, était entouré de remparts. Il n’en reste que quelques vestiges dont une porte, qui fut remaniée en 1847 pour accueillir l’horloge municipale (le beffroi) ; à cette fin, elle fut surmontée d’un très beau campanile en fer forgé. Le château médiéval, qui remonte dans ses parties les plus anciennes au XIIe siècle, a été très remanié et restauré jusqu’à des époques récentes.

À deux kilomètres du Thor, la colline de Thouzon, occupée dès le néolithique, s’élève au-dessus de la plaine. Le sommet présente les ruines d'un monastère fortifié, dit "château de Thouzon", parmi lesquelles se dressent encore deux belles chapelles romanes, Sainte-Marie et Saint-Pierre. Au pied de la colline, dans l’affleurement calcaire néocomien, s’ouvre une grotte richement concrétionnée, longue de 230 m : il s’agit de la seule cavité aménagée pour le tourisme en Provence. Elle fut découverte en 1902 par des carriers occupés à extraire la roche.
Ce soir, c’est Fête au village
Pour la visite de la vieille ville et de la colline de Thouzon, ça ira à un autre jour, car pour ce soir, c’est Fête au village.
Françoise nous avait demandé si ça nous intéressait d’aller à un souper-bénéfice au cœur du village, sur la place de la Liberté, au profit d’un téléthon pour les maladies à caractère génétique. On devait y manger une soupe au pistou… Nous avons accepté tout de suite, nous disant qu’un petit bain de foule sur la place publique nous ferait connaître un peu mieux comment les Thorois célèbrent.
Nous en avons eu pour notre argent, et encore bien plus…
Sur la place de la Liberté étaient installées chaises et tables. Commençons : d’abord, accueil chaleureux des amis de Françoise avec des bises en partage… Tout le monde est debout pour l’apéritif avec vin et pastis, petites bouchées et tapenade. Ensuite, tout le monde s’assoit pour ce que nous pensions être le seul plat du jour, soit la soupe au pistou…, mais, on nous a servi du melon, ensuite la soupe, ensuite la salade et du fromage et du pain, le tout bien arrosé de rouge et de rosé. Enfin, une glace et… un espresso. Il est maintenant 23 heures, ouf…
Jusque là, on se bourrait la panse, mais vient le moment de dépenser quelques calories. Les invités se sont déplacés lentement d’abord sur la grande piste de danse, pour finalement s’y mettre avec entrain. On a donc dansé jusqu’à 1 heure du matin…
On comprend mieux, maintenant, pourquoi les Provençaux ne font pas grand-chose au cours de l’après-midi : c’est pour mieux manger en soirée, et ce, en bonne compagnie…



Notre tablée

Notre tablée


Janine et Monique

Christiane